Ce vendredi en Assemblée plénière, nous allons nous prononcer sur le nouveau Contrat de
Plan Etat-Région (CPER) 2015-2020, le 6e contrat depuis leur
création en 1982. Transports, économie, enseignement supérieur,
près de 4,5 milliards d’euros seront alloués à des projets
structurants en Rhône-Alpes, auxquels il convient d’ajouter 1,5
milliard pour la politique de la ville. Articulé autour de 5
thématiques, 3 volets transversaux et des volets territoriaux, ce
plan d’envergure qui comporte de nombreux projets à dimension
nationale et internationale permettra un investissement public
déterminant dans l’économie rhônalpine. Élaboré en
concertation et couvrant l’ensemble des territoires, c’est un
document qui rassemble les collectivités, la Région et l’État
autour du développement durable de Rhône-Alpes.
Un CPER, pour les territoires, c’est
du concret. A Lyon, ce contrat permettra de résoudre un problème
critique pour le développement de transport ferroviaire : le Nœud
Ferroviaire Lyonnais (NFL). En Drôme et en Ardèche, le déploiement
de la fibre optique à l’abonné sera accéléré. En Isère,
l’hôpital de Voiron sera conforté et la ligne ferroviaire
Grenoble-Gap sera rénovée. Dans la Loire, le campus Tréfilerie de
Saint-Étienne sera réaménagé. Dans le Nouveau Rhône, les travaux
sur la ligne ferroviaire Paray-le-Monial/Lyon seront lancés. Enfin,
en Savoie et Haute-Savoie, le Musée savoisien sera restructuré et
la télémédecine sera développée dans le Haut-Chablais. Voter ce
CPER, c’est donc affirmer son soutien aux territoires qui ont
co-construit avec l’État et la Région ce document de
planification pour les années à venir.
Un CPER, pour l’économie, c’est
aussi un moteur sur plusieurs années. En période de crise et de
baisse des budgets publics, un investissement de 4,5 milliards
d’euros s’apparente à un véritable plan de relance. Chaque euro
investi par l’État et les collectivités territoriales bénéficiera
aux entreprises locales et aux Rhônalpins en général. Certains
projets, d’envergure nationale voire internationale, permettrons de
préparer l’économie de demain. Usine du futur, aménagements
stratégiques comme le Lyon-Turin, investissement dans les campus
universitaires, la recherche et l’innovation, ce CPER est un
contrat pour l’avenir.
Un CPER, c’est pour les Rhônalpins
un engagement fort et ferme. Le précédent contrat a été réalisé
à 83% pour l’État et plus de 120% par la Région. Pas de
promesses en l’air donc, mais des actes futurs dans ce document que
les conseillers régionaux socialistes approuveront ce vendredi
après-midi. Il sera également de la responsabilité des autres
groupes politiques de ne pas le mettre en péril, sur une simple
posture politicienne, au détriment des Rhônalpins et des
entreprises.